mercredi 23 septembre 2009

Réchauffement climatique: mythes et réalité.

Lorsque l'on parle de développement durable, ces dernières années, il est devenu impossible de ne pas évoquer le problème du réchauffement climatique. A un tel point que n'importe qui a dit n'importe quoi à ce propos, et que l'on se retrouve face à une masse d'informations plus ou moins contradictoires.

Qu'en est-il scientifiquement du réchauffement climatique?

D'abord les faits:
  • Depuis la fin du Moyen-Âge environ, la température moyenne à la surface de la Terre augmente. Ce phénomène n'est pas unique, il s'est produit des dizaines de milliers de fois (au moins) au cours de l'histoire de la planète. La cause principale de ce réchauffement, au début du moins, est l'activité solaire, qui varie régulièrement.
  • Depuis 1850 environ, l'augmentation de la température terrestre s'accélère très nettement, à tel point que les géologues n'ont jamais observé une augmentation aussi rapide au cours des milliards d'années d'existence de la planète.
  • Depuis 1925 environ, l'activité solaire diminue, mais les températures continuent à augmenter. Du coup, depuis 1925, il est certain que le réchauffement climatique est dû, au moins en partie, à l'activité anthropique.
Parmi les éléments anthropiques qui peuvent modifier la température à la surface de la terre, l'émission de gaz à effet de serre est probablement prépondérant. Les "gaz à effet de serre" comportent:
  • de l'eau, sous forme de vapeur.
  • du dioxyde de carbone (CO2).
  • des composés sulfurés (H2S par exemple).
  • des composés chloroformés (issus par exemple des aérosols).
Les composés sulfurés et chloroformés sont rares hors activité de l'homme, sauf en cas de violentes éruptions volcaniques. La teneur en vapeur d'eau est équilibrée avec le volume des océans. Le dioxyde de carbone est aussi dissous dans l'océan et émis lors d'éruption volcaniques, mais c'est surtout la variation des quantités de roches carbonées et carbonatées qui fait varier la concentration du CO2 dans l'atmosphère.

Pour simplifier grandement, la teneur en CO2 n'a pas cessé de diminuer depuis la formation de la Terre grâce au dépôt de ces roches carbonées et carbonatées. Les roches carbonées comprennent notamment ce que l'on nomme les énergies fossiles: pétrole, charbon, lignite, gaz naturel, clathrates... En brûlant ces roches, par exemple pour aller en avion de Paris à Florence, on libère le CO2 prisonnier, qui vient d'accumuler dans l'atmosphère.

Associé à l'émission de composés sulfurés (pour produire du papier, par exemple) ou chlorofomés (pour que les toilettes sentent la rose), ce rejet de CO2 est à l'origine d'un effet de serre, qui est à son tour responsable d'un réchauffement de la température moyenne à la surface de la Terre.

(à suivre...)